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SPECIFICITES ET PATRIMOINE REGIONAUX :
PAYS DES COLLINES













La couverture
Attesté par de nombreux documents iconographiques, par la mémoire orale…et par les constructions de Bokrijk et de Saint-Hubert, les constructions à pan de bois étaient surmontées d'une toiture en chaume. Les cartes postales du début de ce siècle montrent plusieurs exemples dans le Pays des Collines d'utilisation combinée du chaume et de la tuile. Même remplacée par celle-ci, ce type de toiture est reconnaissable par une pente de plus de 50% permettant un écoulement plus rapide de l'eau.

Après avoir été battues au fléau, les tiges de paille de seigle sont rassemblées en bottes de 1 à 1,50 m. et ensuite placées sur la toiture. Comme finition, les bottes étaient rabattues d'une pente à l'autre et fixées par des baguettes.

Malgré d'indéniables qualités thermiques, l'utilisation du chaume sera au fur et à mesure interdit. La propagation d'incendie en est évidemment la cause principale.

Une autre cause est son entretien régulier et sa durée de vie qui n'exédait pas 20 à 30 ans. A noter que le roseau, très fréquent dans le Pays des Collines, était également utilisé dans le Pays des Collines.

© PNPC

© PNPC

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Attesté par la mémoire orale et les actes de succession au XIXème siècle, il n'était pas rare que des constructions en pan de bois étaient démontées et remontées à un autre endroit.
Le marquage sur les éléments en bois facilitait cette opération.
De plus, ce type de construction étant facilement extensible, il était fréquent d'ajouter plusieurs modules au plan de base